Jekyll2024-02-08T17:31:08+01:00https://artipago.github.io/feed.xmlAndrea AlamiaPostdoctoral researcher in Computational Neuroscience. PhD in Cognitive Neuroscience.Andrea Alamiaartipago@gmail.comRessources anti-racisme2020-06-17T18:52:01+02:002020-06-17T18:52:01+02:00https://artipago.github.io/RAR<p>A la suite des évènements récents qui ont déclenché une vague de manifestations à la fois aux Etats-Unis mais aussi dans plusieurs pays européens, beaucoup de personnes commencent à s’interroger sur les façons de s’éduquer sur le sujet et sur comment agir de façon efficace pour lutter contre les injustices sociales et notamment celles liées à la <em>race</em>. <br />
/!\ <em>ici je parle de race en tant qu’objet sociologique et en aucun cas en tant que bullshit biologique (biologiquement parlant, il y a une seule race humaine)</em></p>
<p>On sait déjà bien que les chances d’obtenir un job ou ou d’accéder à un logement ne sont pas les mêmes pour un Francis que pour un Mehdi. On connait les études, les documentaires TV sur l’effet du nom sur un CV, ou on a dans son entourage des gens à qui c’est arrivé une ou plusieurs fois. On sait plus ou moins bien aussi que les violences policières ou les arrestations ne visent pas tout le monde ni de la même façon. Mais c’est un toute autre histoire, c’est regarder les choses à une toute autre échelle que de constater à quel point le racisme est systémique, présent partout à tous les niveaux. Et c’est seulement récemment que l’on commence à (bien vouloir) entendre que les efforts de lutte ne doivent pas être la responsabilité des seules personnes concernées.</p>
<p>Etant moi-même sur ce cheminement, j’ai rassemblé différentes ressources, généralement à destination des personnes blanches, francophones. J’essaierai de maintenir ces liens à jour et de rajouter ceux que je trouve au fur et à mesure. Si vous êtes à l’aise avec l’anglais, je vous invite à aller faire un tour du côté de la version anglaise de ce post <em>(à venir)</em>, sachant que la plupart des ressources que j’ai pu trouver sont en langue anglophone. <br />
Par ailleurs, parce que beaucoup d’activistes utilisent les réseaux sociaux, j’ai ajouté des comptes twitter, instagram, et des pages facebook à suivre pour avoir accès au point de vue des personnes concernées.</p>
<p>Il est important de garder en tête qu’en tant que personne blanche, nous faisons partie du système d’oppression et nous en bénéficions. Notre rôle est de relayer la parole des personnes concernées, c’est-à-dire qui en subissent les violences, sans se l’approprier pour autant et en aucun cas de remettre leur parole en question. Nous ne vivons pas les mêmes choses et ne pourrons jamais comprendre ce qu’est la charge raciale ou la crainte quotidienne pour sa vie. <br />
Vous trouverez sur ce post instagram de <a href="https://www.instagram.com/sansblancderien/">Sans blanc de rien</a> des conseils pour être un.e bon.ne allié.e de la lutte anti-raciste en tant que personne blanche <a href="https://www.instagram.com/p/CAaqdBYgZxq/">ici</a> <br />
Par exemple, prendre conscience de ses privilèges (cf le paragraphe ci-après “S’éduquer pour comprendre”); apprendre à se taire, ne pas prendre toute la place et relayer la parole des concerné.es; agir en ayant des conversations souvent peu agréables avec d’autres personnes blanches de son entourage pour comprendre les problématiques et le rôle que l’on joue; agir en donnant de son temps et de son énergie (quand sollicités!), quand on peut en participant financièrement. <br />
Militer ce n’est pas seulement signer des pétitions ou lire/regarder des films/écouter des podcastes sur le sujet, c’est aussi essayer d’agir concrètement.</p>
<ul>
<li>S’éduquer pour comprendre (‘se déconstruire’)</li>
</ul>
<p><a href="https://medium.com/@NicolasGalita">Nicolas Galita</a> a écrit deux posts sur la plateforme medium: <br />
<a href="https://medium.com/d%C3%A9penser-repenser/le-racisme-expliqu%C3%A9-%C3%A0-mes-amis-f95c5735233e">“Le racisme expliqué à mes amis”</a> et <a href="https://medium.com/d%C3%A9penser-repenser/je-suis-blanc-je-peux-parler-de-racisme-4e1060adc247">“Je suis blanc, je peux parler de racisme ?”</a></p>
<p>Des membres du collectif Révolution Sorore ont traduit un article du site internet <a href="https://sisteroutrider.wordpress.com/">Sister Outrider</a> tenu par Claire Heuchan, féministe noire radicale écossaise, sur la nécessité d’intégrer la problématique du racisme dans les mouvements féministes.
<a href="https://sisteroutrider.wordpress.com/2017/11/27/aux-femmes-blanches-qui-veulent-etre-mon-amie/?fbclid=IwAR12uvd-CMOiRNZw7FXHKC_2bLxnDw71Wi8vzM98CaKWNNr6xlK_DYy0nN8">“Aux femmes blanches qui veulent être mon amie : guide féministe Noir de solidarité interraciale”</a></p>
<p>Le média indépendant <a href="https://www.youtube.com/channel/UCAc9VOWTC_1E5DMVlp_Rtgg">Echo des Banlieues</a> tient une chaine Youtube pour donner la parole aux personnes des quartiers et rendre visibles les problématiques qui leur sont spécifiques (le combo violences policières x racisme par exemple).</p>
<p>Le média associatif féministe <a href="https://www.womenwhodostuff.com/">Women who do stuff</a> (que je vous encourage par ailleurs à suivre) a mis une liste hyper complète de plein de ressources disponibles sur ce <a href="https://docs.google.com/document/d/1rZX6ovsbv90eId_EVUxynq-KDNqLE9iiZJuBKxCrsrQ/edit?usp=sharing">google doc</a>. <br />
Vous y retrouverez notamment les liens que j’ai cités ci-dessus, mais aussi des podcasts (<a href="https://www.binge.audio/category/kiffetarace/">Kiffe ta race</a>, <a href="https://linktr.ee/leculentredeuxchaises">Le cul entre deux chaises</a>, <a href="https://twitter.com/Na3na3Podcast/status/1223331363937497088">Na3na3</a>, <a href="https://www.instagram.com/sansblancderien/">Sans blanc de rien</a>, et plein d’autres), des vidéos sur youtube, des films, des livres sur le sujet, des mouvements et associations en lutte sur le terrain (par exemple l’asso <a href="https://twitter.com/AssoLallab">Lallab</a> qui met les femmes musulmanes à l’honneur en leur donnant un espace d’expression, <a href="https://twitter.com/laveritepradama">La vérité pour Adama</a>, lancée par Assa Traoré qui se bat pour obtenir justice sur l’assassinat de son frère Adama par la police en 2016), des cagnottes (comme la <a href="https://www.lepotsolidaire.fr/pot/0oz7r5n8">caisse de soutien pour les grévistes de l’hôtel Ibis Batignolles</a>), mais aussi des ressources jeunesse, etc.</p>
<p>Arte replay met à disposition le documentaire réalisé par Raoul Peck sur James Baldwin à partir de ses écrits “Je ne suis pas votre nègre” jusque fin juin 2020. Vous pouvez le visionner <a href="https://www.arte.tv/fr/videos/051638-000-A/je-ne-suis-pas-votre-negre/">ici</a>.
D’ailleurs Raoul Peck a aussi écrit <a href="https://le1hebdo.fr/journal/jetouffe/301/1/article/j-touffe-3898.html">cet article</a> récemment sur la fatigue ressentie par les personnes concernées et militantes qui doivent, en plus de subir les violences racistes, faire de la pédagogie.</p>
<ul>
<li>Des exemples de comptes à suivre (liste bien entendu non exhaustive)</li>
</ul>
<p><a href="https://www.rokhayadiallo.com/">Rokhaya Diallo</a> : Elle fait plein de choses différentes, puisqu’elle est à la fois journaliste, écrivaine, chroniqueuse, militante antiraciste, et a su faire sa place dans le paysage médiatique français avec beaucoup de courage et de détermination. <br />
<a href="https://twitter.com/gracefullyfried">Grace Ly</a> : Aussi très active, elle tient le podcast Kiffe ta race avec Rokhaya Diallo et a écrit le livre “Jeune fille modèle” sur les stéréotypes sur les personnes asiatiques et les particularités du racisme anti-asiatique qu’on a tendance à minimiser parce que soit disant ‘positif’. <br />
<a href="https://twitter.com/napilicaio">Marie Dasylva</a> : Elle aide les salariées racisées victimes de racisme sur leur lieu de travail et publie chaque jeudi sur son compte twitter une situation dans laquelle elle est intervenue. <br />
<a href="https://www.instagram.com/fania_noel/">Fania Noel</a> : activiste et écrivaine, afroféministe. Elle tient aussi le podcast ‘What the F*’, plus d’info sur ses activités à ce <a href="https://linktr.ee/fania_noel">lien</a>. <br />
<a href="https://www.instagram.com/maisnoncestpasraciste/">Mais non c’est pas raciste</a> : dénonce les violences racistes <br />
<a href="https://www.instagram.com/jeremybcn_/">Jérémy</a> : activiste décolonialiste libertaire, il a pour projet actuel de réaliser un reportage pour appeler à une décolonisation de l’écologie, en partant du scandale de la chlordécone. Plus d’infos sur ce projet <a href="https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/reportage-decolonisons-l-ecologie/tabs/description">ici</a>, projet que vous pouvez d’ailleurs soutenir financièrement. <br />
<a href="https://www.instagram.com/youthforclimateparis/">Youth for climate (Paris)</a> : sensibilise sur le besoin d’allier justice sociale et justice climatique. <br />
<a href="https://www.instagram.com/adelinerapon/">Adeline Rapon</a> : a lancé pendant le confinement une série de portraits sur des femmes martiniquaises. Elle partage pas mal de choses (réflexions, livres) sur le féminisme (et l’afroféminisme). <br />
<a href="https://www.instagram.com/lesinvisiblesdelhistoire/">Les invisibles de l’histoire</a> : redonne leur place aux personnes (souvent volontairement) oubliées de l’histoire et offre une autre perspective aux différents faits historiques. <br />
Liens (nécessaires) avec l’écologie: <a href="https://www.instagram.com/armstrongr/">Rebecca Armstrong</a>: Partageuse de lectures + le livre “Une écologie décoloniale” (éditions du Seuil) de <a href="https://irisso.dauphine.fr/fr/membres/detail-cv/profile/malcom-ferdinand.html">Malcolm Ferdinand</a>, chercheur CNRS spécialiste du lien entre écologie, histoire coloniale et politique.</p>Andrea Alamiaartipago@gmail.comA la suite des évènements récents qui ont déclenché une vague de manifestations à la fois aux Etats-Unis mais aussi dans plusieurs pays européens, beaucoup de personnes commencent à s’interroger sur les façons de s’éduquer sur le sujet et sur comment agir de façon efficace pour lutter contre les injustices sociales et notamment celles liées à la race. /!\ ici je parle de race en tant qu’objet sociologique et en aucun cas en tant que bullshit biologique (biologiquement parlant, il y a une seule race humaine)Vendredi 14 mars 20202020-03-14T17:52:01+01:002020-03-14T17:52:01+01:00https://artipago.github.io/CoroV<p><em>Ne pas négliger les gestes simples: se laver les mains régulièrement avec du savon, éternuer ou tousser dans sa manche, utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter immédiatement, éviter de se toucher le visage avec les mains (vecteur principal de transmission), garder une distance raisonnable avec autrui, rester chez soi <strong>en cas de suspicion du virus (fièvre, difficultés respiratoires, toux -> appeler le 15</strong> (112 depuis le téléphone mobile).</em> <a href="https://www.youtube.com/watch?v=dfHbIOD3nR8">[Recommendation de l’OMS]</a></p>
<hr />
<p>Vendredi 14 mars 2020. Nous avons appris hier soir que les écoles, crèches, collèges, lycées, universités seraient fermés dès lundi. <br />
Le discours du président a commencé en douceur avec l’annonce du maintien des élections municipales ce dimanche. Puis les choses dites ont évolué. Les EHPAD*s restent fermés aux visites extérieures. Les établissement scolaires et universitaires fermeront eux aussi leurs portes. Le télétravail est fortement recommandé. Les conséquences économiques seront considérées, le chômage technique une option dorénavant à envisager. <br />
Après le soulagement qu’enfin une décision soit prise, l’excitation a suivi. L’impression qu’on est en train de vivre quelque chose de nouveau, d’inédit. Puis doucement, insidieusement, le doute s’installe. Une vague de choc secoue le pays. On était nonchalants. Malgré les signes inquiétants qui s’accumulaient, avec la mise en quarantaine de toute l’Italie, deuxième pays le plus gravement touché après la Chine. On se disait certainement qu’on passerait à travers, on espérait probablement que notre système hospitalier serait assez solide pour accueillir toutes les personnes contaminées par le coronavirus, qui restait alors aussi inoffensif que le virus saisonnier de la grippe hivernale. Du moins c’est ce qu’on se répétait. <br />
La France est le dixième pays européen à fermer ses écoles et universités. Quelques heures plus tard, la Belgique annonce à son tour des mesures similaires et des restrictions supplémentaires comme la fermeture des restaurants, bars, cafés, discothèques. En Italie, l’on apprend à travers les écrits d’une romancière le quotidien de la quarantaine. Ce manque des interactions sociales, le repliement forcé chez soi qui mettent à l’épreuve relations conjugales et relations familiales. En Iran, les médecins se partagent un même masque, faute de moyens et conséquences des politiques internationales de bloquer le pays par des sanctions économiques. <br />
Les compagnies aériennes diminuent leurs vols, ferment des destinations. Les bateaux de croisière sont suspendus. Les frontières sont durcies, telle une tentative désespérée d’empêcher le passage du virus à travers des murs symboliques. Les évènements divers, les manifestations culturelles, sportives, politiques sont reportés, supprimés. Les rassemblements sont d’abord limités à 1000 puis à 100 personnes. <br />
Les réseaux sociaux deviennent source de réconfort et source d’angoisse. Des vérités et leur contraire, de fausses informations et leur démenti circulent, entrainés dans une danse saccadée. Des mesures à la hâte sont prises pour tenter de garder les choses opérantes. On réorganise ses temps et façons de travailler. On entre dans une nouvelle ère temporelle où les secondes et minutes s’étirent immanquablement. <br />
Dans les supermarchés c’est la ruée vers les denrées non périssables. Partout, les gels hydroalcooliques, les gants, les masques sont en rupture de stock. La paranoïa s’installe et raisonne de comportements irrationnels. <br />
Les dubitatifs ne manquent pas, bien évidemment. Les non-concernés, les sarcastiques ne semblent pas vouloir se plier à l’évidence d’une situation devenue préoccupante. <br />
On tente de se raisonner, on inspire de grandes bouffées d’air en regardant autour de soi, l’air méfiant. On se sent désemparés, impuissants. On ne contrôle plus la situation. Que faire? Qu’éviter? Et si j’étais malade? Si mon conjoint était malade? Mon chat risque-t-il de me transmettre ce fichu virus? On regrette que ce ne soit plus qu’une simple grippe. On regarde le ciel. Devrais-je profiter d’être encore libre pour aller me promener, voir la rivière peut-être une dernière fois avant de me calfeutrer? Combien de kilos de pâtes me reste-t-il? Pourquoi ne renvoie-t-on pas tout le monde chez soi? Est-il déjà trop tard? Pourquoi n’a-t-on pas pris ces mesures plus tôt? Ai-je raison de tant m’en faire? <br />
On commencera bientôt à rêver de nouveaux horizons, à imaginer de nouvelles réalités. Ne pourrait-on pas en profiter pour mieux recommencer? Pour tenter d’autres alternatives? <br />
Que font les gens seuls chez eux? A quoi peuvent-ils penser en regardant le ciel par ce coin de fenêtre? <br />
Que font les gens qui constatent une montée de fièvre? Qui se mettent à tousser, de cette toux sèche, caractéristique du virus? Qui vont-ils/elles appeler en premier? <br />
On est hyperconnectés, on s’accroche à l’internet. On se trouve de nouvelles occupations. On est comme des lions en cage. Quand pourra-t-on à nouveau sortir? Aller se faire un petit restaurant? Boire un verre entre ami.es ou entre collègues? Voir ce film au cinéma que l’on avait prévu d’aller voir la semaine prochaine justement? <br /></p>
<p>J’ai oublié le bruit des pas qui claquent sur le parvis. Ce brouhaha des gens qui se parlent dans la rue, des conversations entre commerçants, du bruit des tasses dans ce café devant lequel je passais en allant travailler.<br />
Dans quel état de torpeur se réveillera-t-on?
Ressentirons-nous de la honte envers certains des comportements que nous aurons eu? Certaines choses que nous aurons dites? <br />
S’en voudra-t-on de ne pas avoir su protéger les populations les plus fragiles lorsqu’on a préféré mettre son confort en avant? Se promettra-t-on d’être plus vigilants la prochaine fois? Plus réactifs?</p>
<p>***</p>
<p>Je pense à toutes ces personnes isolées dont personne ne se soucie pas ou plus. Je pense à ces personnes plus fragiles qui entendent des remarques blessantes (‘ça fera du tri, on est trop nombreux’). Je pense à ces personnes victimes de racisme, que l’apparition du virus a ravivé. Je pense à ces personnes qui ont perdu et/ou qui perdront des proches. Je pense au corps médical et paramédical qui se dévoue corps et âmes malgré les moyens limités, qui a dû ou devra faire face à des choix qui ne devraient pas se présenter, qui compte et comptera de nombreuses victimes dans ses rangs. Je pense à la chance que j’ai, privilégiée que je suis, d’avoir un toit et une bonne santé.</p>
<hr />
<p>* <em>EHPAD: Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes</em></p>
<h4 id="références">Références</h4>
<ul>
<li>Article de Cristina Comencini, la romancière italienne : <a href="https://next.liberation.fr/livres/2020/03/12/coronavirus-chers-cousins-francais-par-cristina-comencini_1781454?fbclid=IwAR1UTNyhxBSzZlMJ0LX0vMmku32-mCQs1wBM7j0clGftBX-3ufNADP13QPU">https://next.liberation.fr/livres/2020/03/12/coronavirus-chers-cousins-francais-par-cristina-comencini_1781454?fbclid=IwAR1UTNyhxBSzZlMJ0LX0vMmku32-mCQs1wBM7j0clGftBX-3ufNADP13QPU</a></li>
<li>Article sur les conditions extrêmement compliquées en Iran : <a href="https://www.middleeasteye.net/news/coronavirus-ilhan-omar-calls-lifting-sanctions-iran">https://www.middleeasteye.net/news/coronavirus-ilhan-omar-calls-lifting-sanctions-iran</a></li>
</ul>Andrea Alamiaartipago@gmail.comNe pas négliger les gestes simples: se laver les mains régulièrement avec du savon, éternuer ou tousser dans sa manche, utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter immédiatement, éviter de se toucher le visage avec les mains (vecteur principal de transmission), garder une distance raisonnable avec autrui, rester chez soi en cas de suspicion du virus (fièvre, difficultés respiratoires, toux -> appeler le 15 (112 depuis le téléphone mobile). [Recommendation de l’OMS]Earlier blossom2020-02-21T14:29:01+01:002020-02-21T14:29:01+01:00https://artipago.github.io/blossom<p>Whilst I was cycling along the canal coming back from the lab, I noticed several trees that were already at an advanced stage of their flowering.
I remember finding it quite puzzling since we were still in the first half of February, but this didn’t prevent my mind from jumping to a different topic.</p>
<p>A couple of days later, I happened to be taking the same path and this time I stopped to identify the trees: Prunus mahaleb (mahaleb cherry or St Lucie cherry), a variety of cherry trees commonly found in this region of the world.
I then checked the usual flowering time of those trees, and I found out that despite a known variability in the flowering time of that species, trees usually start blossoming from mid-March onwards, until late April/beginning of May.</p>
<p>Today is still February, and I noticed those trees about two weeks ago. It thus seems that those trees are flowering about one month earlier than they used to do, as described in the literature*.</p>
<p>I started paying more attention to the usual early signs of Springtime and could notice an increased number of chirping birds.
If I hadn’t taken the time to check the tree flowering time, I would only have a fuzzy feeling of a little-thing-getting-a-bit-wrong.
But now, I can feel, hear, see that things are changing, that Spring is coming more early. Temperatures in February were unusually high. Trees are flowering earlier. I guess birds will start reproducing sooner.
I’ve read somewhere that the reproduction shift is faster for animal species than the displacement of vegetal species, leading to desynchronisation in their ecosystem. And that the mountain landscape is a perfect example of global warming at a large scale because there, the effects of global warming are more striking than in the valley.</p>
<p>Things are changing. We’ll get to see how different species adapt.</p>
<p><img src="/assets/images/prunus_blossom_zoom.png" alt="Picture_blossom" /></p>
<h4 id="references">References:</h4>
<ul>
<li>Guitian, J. (1994). Selective fruit abortion in Prunus mahaleb (Rosaceae). <em>American Journal of Botany, 81</em>(12), 1555-1558.</li>
<li>Hrotkó, K. (1996) Variability in Prunus mahaleb L. for cherry rootstock breeding. <em>Acta horticulturae</em>.</li>
<li>Hodun, M. Hodun, G. (2002). Evaluation of flowering of 90 sour cherry cultivars and their classification in regard to the season of blooming. <em>Annales Universitatis Mariae Curie-Sklodowska. Sectio EEE Horticultura (Poland)</em></li>
</ul>Andrea Alamiaartipago@gmail.comWhilst I was cycling along the canal coming back from the lab, I noticed several trees that were already at an advanced stage of their flowering. I remember finding it quite puzzling since we were still in the first half of February, but this didn’t prevent my mind from jumping to a different topic.Compost: Quelques conseils pour un bon usage2019-12-10T17:52:01+01:002019-12-10T17:52:01+01:00https://artipago.github.io/compost<p><img src="/assets/images/EdenSalad.jpg" alt="Picture_EdenSalad" /></p>
<p>Je mets ici quelques conseils donnés par les jardiniers du Muséum de Toulouse (<a href="https://www.museum.toulouse.fr/les-ateliers-jardins-museum-toulouse-borderouge">Jardins de Borderouge</a>) et par les jardiniers de la <a href="https://www.toulouse-metropole.fr/missions/dechets/compostage">métropole de Toulouse</a> (formation compost). Le petit guide du compostage de la métropole de Toulouse en collaboration avec l’ADEME est disponible <a href="https://www.toulouse-metropole.fr/documents/10180/23771559/guide_compostage_23_10_2018/8721a923-3de6-4dff-994b-9c999d5a06c9">ici</a>.</p>
<h3 id="où-placer-son-compost-">Où placer son compost? <br /></h3>
<p>Un compost doit être placé mi ombre mi soleil à proximité d’un point d’eau. Il faut l’isoler du plein vent pour éviter un assèchement et l’isoler du plein soleil pour contrer le risque de combustion dangereuse. <br />
Néanmoins, le soleil reste nécessaire car la chaleur est impliquée dans le processus de décomposition.</p>
<h3 id="composition-dun-compost-">Composition d’un compost: <br /></h3>
<p>Un compost est composé de matière verte et de matière brune. Un juste équilibre entre ces deux types de matière permet d’avoir une bonne dégradation.</p>
<p>Matière verte = azote. 50% du compost. Il s’agit d’une matière humide, typiquement les déchets de cuisine (épluchures, fruits/légumes passés).</p>
<p>Matière brune = carbone. 50% du compost. Il s’agit cette fois de matière sèche: Feuilles mortes, brindilles, coquilles d’oeuf. <br /></p>
<p>Compost = 1 couche de matière verte (azote) + 1 couche de matière sèche (carbonne). <br />
Il est important de mélanger un peu pour oxygéner et permette la circulation de l’eau. Sinon, il y a le risque que des poches hermétiques se créent au milieu des couches et que le tout moisisse. <br />
Quand la dégradation est suffisamment avancée, on peut ajouter de nouvelles couches, toujours en alternance brun/vert.
Il faut donc prévoir de garder en réservoirs un peu de matière verte et brune pour respecter le temps de dégradation. En d’autres termes, on ne peut pas mettre que de la matière verte et d’un coup. Le compost risquerait de tourner. <br />
Le principal signe d’un bon compost en état avancé est le fait qu’il soit vaporeux. <br />
La température du compost est idéale quand il y a une bonne oxygénation et assez d’eau. En cas de fortes chaleurs (et de risque d’embrasement), ne pas hésiter à humidifier un peu le compost. <br /></p>
<p>Les épluchures et les coquilles d’oeufs sont à couper en petits bouts, c’est mieux pour la décomposition.</p>
<p><strong> A EVITER: </strong></p>
<ul>
<li>Fleurs et feuilles toxiques. Par exemple: laurier rose, muguet, millepertuis</li>
<li>Herbes de tonte: Seulement si elle est sèche et en petite quantité. Attention aux graines et aux plantes de type chien-dent. Elles sont très résistantes et envahisantes et peuvent très bien se plaire dans un compost!</li>
<li>Agrumes: en toutes petites quantités, un peu plus si le souhait est d’avoir de la terre de bruyère (terre acide). Sinon à eviter du fait d’une haute teneur en acidité.</li>
<li>Banane: en (très) petits morceaux mais décomposition lente</li>
<li>Bambou: Non car décomposition très lente</li>
<li>Cheveux: Oui si pas de coloration et pas de shampooing toxique.</li>
<li>Plumes: à eviter du fait d’une décomposition lente et d’un risque de maladies</li>
<li>Os: Décomposition très lente. Ok s’ils sont broyés et en petite quantité et si la provenance est connue (sinon risque également de maladies)</li>
<li>Eviter la matière animale de facon générale</li>
</ul>
<h3 id="ce-que-lon-trouve-dans-le-compost-différents-êtres-vivants">Ce que l’on trouve dans le compost: Différents êtres vivants!</h3>
<figure class="third ">
<a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Larves_hanneton-c%C3%A9toine.jpg?uselang=fr">
<img src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a2/Larves_hanneton-c%C3%A9toine.jpg" alt="Larve de hanneton vs cétoine (crédit: Isabelle Diana)" />
</a>
<a href="https://www.flickr.com/photos/25622178@N08/5020046486">
<img src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/70/C%C3%A9toine_dor%C3%A9e_%28Causse_M%C3%A9jean%2C_Loz%C3%A8re%29.jpg" alt="Cétoine dorée" />
</a>
<a href="https://pixabay.com/photos/ladybug-larva-nature-insect-4481398/">
<img src="https://cdn.pixabay.com/photo/2019/09/16/16/00/ladybug-4481398_960_720.jpg" alt="Larve de coccinelle" />
</a>
<a href="https://www.flickr.com/photos/jean_hort/3285497127">
<img src="https://live.staticflickr.com/3345/3285497127_07a169c6a6_z.jpg" alt="Pseudoscorpion" />
</a>
<a href="https://www.flickr.com/photos/berniedup/13541579003/">
<img src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/92/Common_Rough_Woodlouse_%28Porcellio_scaber%29_%2813541579003%29.jpg" alt="Cloporte" />
</a>
<a href="https://pixabay.com/fr/photos/ver-de-terre-sol-salet%C3%A9-macro-686593/">
<img src="https://cdn.pixabay.com/photo/2015/03/23/20/18/earthworm-686593_960_720.jpg" alt="Lombric" />
</a>
<figcaption>Les petits EV du jardin: Larves de hanneton vs cétoine; cétoine dorée adulte; larve de coccinelle; pseudoscorpion; cloporte; ver de terre (lombric).
</figcaption>
</figure>
<p>Les larves blanches (à ne pas confondre avec des vers!) sont souvent considérées comme nuisibles. Pourtant bien souvent il s’agit de larves de cétoines dorées, très bien pour le jardin car elles détruisent les matières mortes. En revanche, les larves de hannetons, elles, sont plus nuisibles! <br /></p>
<ul>
<li>Hannetons: les larves, de couleur jaunâtre, ont une grosse tête, de longues pattes et un arrière-train petit (extrémité de l’abdomen un peu pointu). Elles mangent les racines à l’état larvaire, font de nombreux dégâts dans le jardin. Généralement elles sont sous la terre près des racines dont elles se nourrissent plutôt que dans le compost. <br /></li>
<li>Cétoines dorées: ce sont de bonnes alliées du jardin, à garder. Les larves, de couleur grisâtre, ont une petite tête, de petites pattes et un arrière arrondi, plus large que les hanetons. Les cétoines une fois adultes sont de beaux insectes de couleur vert métal doré. <br /></li>
</ul>
<p>D’autres êtres vivants:</p>
<ul>
<li>Larve de coccinelle = C’est une sorte de long bazar noir avec quelques points jaunes/oranges. Les oeufs se trouvent plutôt sous les feuilles de couleur jaune-brun. Les larves se nourrissent des pucerons, donc on les aime bien! <br /></li>
<li>Des zoophages, qui se nourrissent d’insectes. Par exemple le pseudoscorpion, un petit arthropode qui possède huit pattes. Ce sont de petites choses jaunes foncées-bruns de forme arrondie avec une paire de pinces aussi grandes que leur corps. <br /></li>
<li>Des crustacés, comme les cloportes, 14 pattes et avec une sorte de carapasse de couleur brune/grise. Ils mangent les matières mortes et ne sont pas nuisibles au jardin.</li>
</ul>Andrea Alamiaartipago@gmail.comWhat it means to be a scientist2018-07-01T19:29:01+02:002018-07-01T19:29:01+02:00https://artipago.github.io/science_com<p>After reading Simine Vazire (1)’s <a href="http://sometimesimwrong.typepad.com/wrong/2018/01/oath-for-scientists.html">blog post</a> about what it means to be a scientist, I could only ask myself the same question.
While she’s proposing an Oath for Scientists, describing acceptable research practices to protect science
credibility, which is undoubtedly to be followed, I cannot not think about what else being a good scientist means.
As she’s talking about the credibility of science among scientists themselves and their responsibility as regards to
their profession, there is an obvious link that popped out in my head but found no echo in her saying:
What about the credibility of science as conceived by non-scientists?
And this is the point I want to develop further.</p>
<p>There is no doubt that scientists should be the first concerned by the credibility of science.
However, I do believe that this necessarily goes along with the general public’s sound understanding of what science is, and whether they can trust it or not.
Trusting science is not the right term to use, but that’s very much the point I want to make.
People from outside science should be educated/taught/informed about how to understand science, and how to develop their critical thinking.
Science is not truth but is a process. What was right at a given time might be proven wrong at any other time, and the reverse
works as well.
Sadly enough, too often scientific data or results are misinterpreted. And although scientists do oversell their findings and should improve this aspect, being precautious regarding data interpretation won’t prevent people from misunderstanding a point. Media, for example, like very much to use appealing article headers that often turn out to make a point that is outside the scope of the study they’re referring to.
Instead of being crossed with the media, I believe it would be much more effective if scientists took the time to make their findings accessible to someone who is not in their field.
And this is another point that is reached as well: the fact that even scientists when they’re not part of the field, could easily fall into this misinterpretation abyss.</p>
<p>Hence, I think it should be part of every scientist’s duties to share their work with non-specialists, to take time to make their findings understandable by most people. May it be through events of science popularisation - there are now plenty of options, from the traditional conference to the pint of science format; through the redaction of blogposts or more formal articles in newspapers for example, through collaborative work to write a general book about scientific advances of a field, and so on.</p>
<p>It makes even more sense to do so, as there is a growing community of science facilitators who work with different institutions, using various communication media, who organise a considerable diversity of events to bring science to the general public.
It makes even more sense to do so as science has rarely (if ever) been so present in politics and policymaking processes or involved in public discussions and debates (you can think about A.I. debates, ethical considerations about transhumanism, anti-vax controversy, climate warming polemics, etc. ).</p>
<p>I’m not saying here that science should be involved in policymaking process. Still, it is already being used as an argument in defence of some decisions, and sometimes inaccurately.
Therefore, as a scientific knowledge producer, this is a scientist’s duty to be concerned about the way her or his data is interpreted, and thus to facilitate its correct understanding. This doesn’t mean scientists have to be directly interacting with the public but they should make it easier for people who are dedicated at bridging the gap between academia and the general public to do so (2). <br />
Most scientists are willing to share their work with the general public but one of the main obstacle to do so is the lack of time. Therefore, if we emphasise strongly enough that this should be part of the professional duties, if we recognise its positive value (thinking about how to explain what your research is about makes you look at the bigger picture and this opens new perspectives and insights; you may meet other researchers and foster collaborations just like in scientific conferences, so clearly you’re not losing your time!), and if we develop appropriate training sessions to encourage those who may feel like they need it, this may become a norm and not just an extra or a hobby.</p>
<p>Scientists can no longer pretend to be in an ivory tower. Scientists are part of a society, and as such, they do have societal responsibilities.</p>
<hr />
<p><br />
(1) Simine Vazire is an associate professor at UC Davis. She works in the field of social and personality psychology. She’s also actively involved in promoting open science practices. <br />
(2) I will not talk here about the fact that science popularisation events or approaches usually target a knowledgeable public and that this is a big problem to overcome in this field. There are people doing research on that topic and people being very creative to develop new ways of bringing science to a public as diverse as possible, but this is a phenomenon that is not specific to scientific knowledge sharing and thus irrelevant for the main topic of this post.</p>
<p>This post was also published on <a href="https://medium.com/@slowpenscience/what-it-means-to-be-a-scientist-40dffa96ff9f">the Walden III Slowpen Science Lab’s Medium page</a>.</p>
<p><img src="/assets/images/Greenery_IG.jpg" alt="Picture_Greenery" /></p>Andrea Alamiaartipago@gmail.comAfter reading Simine Vazire (1)’s blog post about what it means to be a scientist, I could only ask myself the same question. While she’s proposing an Oath for Scientists, describing acceptable research practices to protect science credibility, which is undoubtedly to be followed, I cannot not think about what else being a good scientist means. As she’s talking about the credibility of science among scientists themselves and their responsibility as regards to their profession, there is an obvious link that popped out in my head but found no echo in her saying: What about the credibility of science as conceived by non-scientists? And this is the point I want to develop further.Quand ma liberté dépend de la tienne, quelles limites donner à la tienne pour que la mienne ne soit bafouée?2018-06-16T21:28:01+02:002018-06-16T21:28:01+02:00https://artipago.github.io/liberte<p>La liberté d’expression (et d’opinion) ne peut pas être absolue, elle doit nécessairement être relative. <br />
Les libertés individuelles ne peuvent primer sur les libertés collectives. Chacun, chacune des membres d’une société ont des obligations vis-à-vis de celle-ci. <br /></p>
<p>L’on peut débattre sur les implications de limiter les libertés individuelles pour protéger une cohésion sociétale, mais dans certaines situations, certains contextes bien précisément définis, au cours desquels des groupes d’individus au nom de leur liberté d’expression et d’opinion, au nom de la sacrée mère démocratie (qu’il faudrait là aussi penser à redéfinir et contextualiser) tiennent des propos haineux ou incitant à la violence, doit-on rester en retrait et privilégier le fait que tout individu aura le discernement suffisant pour ne pas tenir compte de ces propos; alors même que ceux-ci pourraient venir appuyer, légitimer certains schémas de pensées, certains actes violents? <br />
Que dit-on aux populations ainsi menacées? <br />
A partir de quel moment considère-t-on que le discours va trop loin? décide-t-on de mettre des mesures de luttes en place? <br /></p>
<p>L’on prétend privilégier l’éducation, le développement d’une pensée critique plutôt que de décider de façon arbitraire de ce qui est correct de laisser dire de ce qui ne l’est pas. Mais cette éducation, ce développement d’une pensée critique précisément, ne sont-ils pas orientés? dépendantes d’un contexte sociétal temporellement défini? <br />
L’on peut conduire à des arguments ridicules, tournés à l’absurde, mais cela doit être fait des deux côtés de la balance. L’on peut
intellectualiser le sujet à volonté, développer des pistes de réflexion sur les effets de telles mesures et sur leur efficacité à plus ou moins long terme. <br />
Néanmoins, en parallèle, en complément, il faudra aussi se décider à agir, entre le laisser-faire et la non-tolérance. <br />
Il est des actes qui sont condamnables et doivent être condamnés systématiquement, dans la mesure où ils fragilisent des minorités
ou des parties de la population déjà exposées. <br /></p>
<p>Ne rien faire c’est potentiellement laisser le pouvoir à des minorités dangereuses dont les discours souvent sont peu argumentés mais qui en s’imposant comme des vérités évidentes demandent un investissement nécessairement plus important des groupes visés dans leurs luttes contre les oppressions et/ou les discriminations qu’ils ont à affronter.</p>
<p><br />
<br /></p>
<p><img src="/assets/images/Dove_IG.jpg" alt="Picture_Liberty" /></p>Andrea Alamiaartipago@gmail.comLa liberté d’expression (et d’opinion) ne peut pas être absolue, elle doit nécessairement être relative. Les libertés individuelles ne peuvent primer sur les libertés collectives. Chacun, chacune des membres d’une société ont des obligations vis-à-vis de celle-ci.Survol des terres insulaires.2018-05-19T22:34:01+02:002018-05-19T22:34:01+02:00https://artipago.github.io/compo1<p><strong> Survol des terres insulaires. </strong><br />
Langue bleue qui se glisse entre les carrés de champs <br />
Petits cafards brillants dans les agglomérations <br />
Ces carrés comme des bouts de terres en patchwork, verts, jaunes, bruns. Ratissés, délimités, disproportionnés, monocultures. Tracteurs dessinant des lignes bien droites et quelques ronds.
Quelques reliefs par endroits: Prairies, buissons et bois. Nature sauvage sacrifiée au nom de la Production. Petits domaines engloutis par les grands terrains. <br />
Que serait cette terre sans l’intervention de l’homme? <br />
Quelles seraient sa couleur, son odeur, son aspect, sa texture? <br />
Quelle serait son histoire? Qui la foulerait de ses pas? Qui la souillerait de ses sabots? <br />
<br /></p>
<p><img src="/pdf/Lousiana_DK.jpg" alt="Picture_Compo1" /></p>
<p><em>(1 Sept 2017)</em></p>Andrea Alamiaartipago@gmail.comSurvol des terres insulaires. Langue bleue qui se glisse entre les carrés de champs Petits cafards brillants dans les agglomérations Ces carrés comme des bouts de terres en patchwork, verts, jaunes, bruns. Ratissés, délimités, disproportionnés, monocultures. Tracteurs dessinant des lignes bien droites et quelques ronds. Quelques reliefs par endroits: Prairies, buissons et bois. Nature sauvage sacrifiée au nom de la Production. Petits domaines engloutis par les grands terrains. Que serait cette terre sans l’intervention de l’homme? Quelles seraient sa couleur, son odeur, son aspect, sa texture? Quelle serait son histoire? Qui la foulerait de ses pas? Qui la souillerait de ses sabots?Nutrition: A couple of random facts2018-05-10T02:52:01+02:002018-05-10T02:52:01+02:00https://artipago.github.io/veggie-diet<h3 id="a-couple-of-random-facts-to-know-when-following-a-plant-based-diet">A couple of random facts to know when following a plant-based diet.</h3>
<p>(also suitable for any other diet)</p>
<p>As a vegetarian, I often face random questions about my ‘non-traditional’ diet such as “Where do you get your proteins from?”, “Are you not afraid of lacking any important nutrient?”, or “What do you eat then? grains and seeds?”. <br />
Well, I must say, it is sometimes quite fun to see how people suddenly turn into nutrition experts to tell me how and what I should eat or to what I should pay attention. <br />
But most importantly, these repetitive questions made me realise a few facts: <br />
First, we do not know much about nutrition OR that we think we know things that may not be true. <br />
Second, most nutritional advice does not consider those who follow a non-meat-based diet (a.k.a. a plant-based diet). <br />
Third, in the end, it cannot be harmful to look more carefully at the way we get the basic stuff our body needs to function properly. <br /></p>
<p>Getting more and more interested in essential nutrition, here are some facts that I find interesting to know about (you’ll find references at the end of the post):</p>
<h3 id="greatly-vary-your-protein-sources--combine-vegetables-with-cereals-andor-legumes-">Greatly vary your protein sources // Combine vegetables with cereals and/or legumes. <br /></h3>
<p>Proteins are essential for your body as they serve different purposes (involved in tissue formation and growth, also a source of energy).
Whereas some people may think that animal proteins and plant proteins are identical, the reality is more complicated. Proteins are composed of chains of amino acids, and these chains of amino acids differ according to the type of protein. That is important to consider it because some of those amino acids are essential for our body and only come through food consumption.
While animal proteins contain all those essential amino acids, plant proteins lack one or two of those in their chain. However, the good thing is that they do not lack all the same types of amino acids. Therefore, varying your diet with a great variety of vegetables, legumes, cereals, nuts and so on, will allow your body to get all the amino acids it needs.</p>
<h3 id="should-you-limit-your-caffeine-intake-to-one-or-two-cups-of-coffeetea-per-day-">Should you limit your caffeine intake to one or two cups of coffee/tea per day? <br /></h3>
<p><em>Warning: Caffeine and its effects on our health is a hot topic, and you can find very controversial findings and claims, making it difficult to know what is wrong or not!</em> <br /></p>
<p>Even though caffeine is of great help for digestion and for keeping you alert, it also has side effects.
The caffeine will slow down your body ability to absorb minerals such as iron, magnesium, zinc or calcium. It also increases your blood pressure. <br />
However, it is still challenging to tell whether these various effects could impact your health positively or negatively.
In a recent meta-analysis, several researchers had a look at the many studies investigating the link between coffee consumption and several health outcomes. <br />
To briefly summarise the main conclusions of the study: Various compounds contained in coffee may play different protective roles, thus explaining some positive relations between caffeine and reduced risk of developing some pathologies. Among those positive effects investigated in the meta-analysis, you may find anti-inflammatory properties mediated by potential alteration of the gut microbiota; phytochemicals contained in coffee could play a role in inhibiting oxidative stress and damage, which could play a role in the early process of a normal cell becoming a tumour. To have a more in-depth insight into these potentially beneficial effects, I added to the end of this post a table from the study summarising the empirical evidence between coffee intake and health outcomes, and most importantly, the level of evidence, that is, how robust these observations are. <br />
In the end, it seems that coffee could have beneficial effects, but having a reasonable consumption of coffee cannot hurt! Especially given how precautious one should be when assessing the beneficial effects of any substance!<br />
<br />
(NB: talking about coffee, if you prefer decaf I strongly suggest that you check how caffeine was removed: Choose the brands that do not use nasty cleaning solvent ;) ) <br /></p>
<p>Quick fact: Positive effects of caffeine in keeping you alert are enhanced when you drink a coffee just before a nap. For a more detailed explanation, have a look at this short <a href="https://www.youtube.com/watch?v=CaI5LWj6ams">youtube video</a>.
<br /></p>
<h3 id="after-intense-sport-allow-you-a-sip-of-salty-water-">After intense sport, allow you a sip of salty water <br /></h3>
<p>Salt works for your body’s homeostasis (i.e. its autoregulation). It helps regulate the concentration of our body fluids and is also involved in muscle and nerve function. When you exercise, you sweat and thus lose salt, sometimes a lot, and your body fluids become imbalanced. Drinking salty water will quickly help your body compensate for this fluid loss and will reduce the risk of having cramps due to your body dehydration. <br />
You should be aware that too much salt is bad for your health as it increases the risk of developing cardiovascular diseases.</p>
<h3 id="consider-supplying-yourself-in-iodine-">Consider supplying yourself in iodine. <br /></h3>
<p>Mostly found in sea animals and sea plants, and to a lesser extent in dairy products, iodine plays a massive role in thyroid regulation, being a component of thyroid hormones. <br />
Nowadays, table salt is usually enriched with iodine, but not systematically and not everywhere. This measure has dramatically helped to reduce the occurrence of iodine deficiency, which can lead to a delay in body growth, mental disorders, an abnormally functioning thyroid (goitre/enlargement of the thyroid), impacts on the fetus, congenital hypothyroidism. <br /></p>
<h3 id="b12-vitamin-">B12 vitamin <br /></h3>
<p>Mostly found in animal products as farm animals are supplemented with B12 in their food, B12 plays a role in the metabolism of every single cell in the human body. It is also involved in the proper functioning of the nervous system.
A lack of B12 can lead to a condition called pernicious anaemia in which you start feeling tired due to the lack of blood cells in your body. More severe symptoms may come after several years of B12 deficiency, and symptoms become worse over time with long-lasting damages. <br />
Some of the typical symptoms of B12 anaemia include neurological disorders (numbness, dizziness, memory problems, difficulty to concentrate), as well as gastro-intestinal dysfunctioning (bowel mobility is altered and so is digestion; inflammatory reactions can occur). As B12 vitamin is also involved in the proper functioning of hormones and neurotransmitters, a lack of B12 can have psychological effects (irritability, mood disorders, sleep issues, depression, among other psychological disorders). <br />
It is essential to be aware of these different symptoms as they can easily be mistaken for other troubles.
An effortless way to prevent such anaemia is to take a B12 supplement or eat food fortified with B12. <br />
Regarding the choice of food supplement frequency, it seems that the body more readily absorbs a daily dose of 100 micrograms than a higher weekly dose. <br />
It is also good to know that different B12 molecules are available: Methylcobalamin (natural), Hydroxycobalamin (natural), Adenosylcobalamin (natural), and Cyanocobalamin (mostly synthetical), as they are not all absorbed the same way by the body.
It seems that methylcobalamin is the one to prefer.</p>
<h2><br /></h2>
<p><br /></p>
<p><img src="/pdf/gross2017_table3.png" alt="Table3_Grossetal2017" />
<em>Grosso, G., Godos, J., Galvano, F., and Giovanucci, E.L. (2017). Coffee, caffeine, and health outcomes: An umbrella review.</em> <br /></p>
<p><br /></p>
<h3 id="references">References</h3>
<ul>
<li>
<p>Proteins: <a href="https://nutritionstudies.org/animal-vs-plant-protein/">link</a></p>
</li>
<li>
<p>Caffeine: Grosso, G., Godos, J., Galvano, F., and Giovanucci, E.L. (2017). Coffee, caffeine, and health outcomes: An umbrella review. <em>Annual Review of Nutrition, 37</em>:131-156. <a href="https://doi.org/10.1146/annurev-nutr-071816-064941">https://doi.org/10.1146/annurev-nutr-071816-064941</a> <br />
About the positive effects on alertness: Reyner, L.A. & Horne, J. (1997). Suppression of sleepiness in drivers: Combination of caffeine with a short nap. <em>Psychophysiology, 34</em>(6):721-725. <a href="https://doi.org/10.1111/j.1469-8986.1997.tb02148.x">https://doi.org/10.1111/j.1469-8986.1997.tb02148.x</a> <br />
Hayashi, M., Masuda, A., and Hori, T. (2003). The alerting effects of caffeine, bright light and face washing after a short daytime nap. <em>Clinical Neurophysiology, 114</em>(12):2268-2278. <a href="https://doi.org/10.1016/S1388-2457(03)00255-4">https://doi.org/10.1016/S1388-2457(03)00255-4</a> <br /></p>
</li>
<li>
<p>Iodine: Zimmermann, M.B., Jooste, P.L., and Pandav, C.S. (2008). Iodine-deficiency disorders. <em>Lancet 372</em>:1251-1262
<a href="https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673608610053/abstract?code=lancet-site">link</a> ; <br />
Iodine requirement (EU recommendation): <a href="https://www.efsa.europa.eu/sites/default/files/assets/DRV_Summary_tables_jan_17.pdf">PDF file</a></p>
</li>
<li>
<p>Salt homeostasis: <a href="http://healthyeating.sfgate.com/importance-water-salt-body-homeostasis-10409.html">link 1</a> ; <a href="https://www.dwfitnessfirst.com/inside-track/nutrition/salt-and-exercise-why-salt-is-an-essential-part-of-your-workout/">link 2</a></p>
</li>
<li>
<p>Pernicious anemia: <a href="https://www.nhlbi.nih.gov/health-topics/pernicious-anemia#Signs,-Symptoms,-and-Complications">link 1</a> ; <a href="http://www.vitamine-b12.net/symptomes-carence-vitamine-b12/">link 2</a> (in French)</p>
</li>
<li>
<p>B12 availability: Watanabe F.(2007). Vitamin B12 sources and bioavailability. <em>Experimental Biology and Medicine 232(10)</em>:1266-1274.
<a href="http://journals.sagepub.com/doi/abs/10.3181/0703-MR-67?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori:rid:crossref.org&rfr_dat=cr_pub%3dpubmed">link</a> ; <br />
About the different types of B12: <a href="https://www.nature.com/articles/ejcn2014165?foxtrotcallback=true">link</a></p>
</li>
</ul>Andrea Alamiaartipago@gmail.comA couple of random facts to know when following a plant-based diet. (also suitable for any other diet)Meshing around2018-04-24T20:18:01+02:002018-04-24T20:18:01+02:00https://artipago.github.io/mesh<p>Meshes and tiles</p>
<p><img src="/pdf/untitled_brain.jpg" alt="Image of a brain" /></p>
<p>Colours in a muddle
<img src="/assets/images/popBrain.bmp" alt="Image of another brain" /></p>
<p><em>Images generated with Matlab.</em> <br /></p>Andrea Alamiaartipago@gmail.comMeshes and tilesCST: Communication scientifique et technique2018-02-27T17:16:01+01:002018-02-27T17:16:01+01:00https://artipago.github.io/CST<p>Suite à une conversation avec des collègues (i.e. des chercheur,s qu’ils soient statutaires, en post-doc ou en doctorat) à propos de la vulgarisation scientifique mais aussi de l’enseignement des sciences à l’école (primaire et secondaire); <br />
et à la lecture d’un article sur la controverse des vaccins (<a href="https://troisiemebaobab.com/vaccins-la-controverse-vue-depuis-mon-fil-dactualit%C3%A9-facebook-5ea84fd7871a">lien</a>), et dont je cite une des phrases qui résume assez bien l’idée de l’article en question,</p>
<p><em><code class="language-plaintext highlighter-rouge">"Les vulgarisateurs scientifiques ont un rôle important à jouer dans cette controverse. Mais même si la vulgarisation est absolument nécessaire, elle n’est pas suffisante. Car elle ne peut pas répondre à toutes les questions.
Ce qui me fait dire que, parfois, la chose la plus efficace n’est pas de s’empresser d’apporter des réponses à toutes les questions, mais simplement, et humainement… de les écouter."</code></em></p>
<p>m’est venue l’envie de poser par écrit quelques réflexions en cours sur la communication scientifique et technique. <br />
Une des problématiques de la médiation ou vulgarisation scientifique est de toucher un public qui ne s’intéresse pas spécialement à la science et aux techniques (je tiens ici à bien différencier ces deux termes).</p>
<ul>
<li>Quels moyens de communication utiliser?</li>
</ul>
<p>Actuellement, les réseaux sociaux ont la part belle (facebook, twitter, plateformes dédiées telles que Echosciences), les chaînes youtube également. De façon plus traditionnelle, les musées publient leur programmation sous forme de prospectus ou envoient des newsletters.
Le point commun entre ces différents moyens? Un public averti, un public intéressé par le sujet et qui va chercher l’information en conséquent: un public qui se tient au fait de l’actualité des musées ou autres organisations, un public abonné à une page facebook, à un compte twitter, etc. Bref, un public qu’il n’est plus nécessaire de séduire. Néanmoins, il va de soi que ce public, bien que converti, ne soit pas non plus à négliger: sa curiosité reste légitime et à nourrir!</p>
<ul>
<li>Est-il réellement nécessaire d’atteindre un public qui ne s’intéresse pas aux sciences et techniques?</li>
</ul>
<p>Cette question peut sembler légitime. Après tout, pourquoi gaspiller de l’énergie pour partager des savoirs dont les gens n’ont que faire?
Sauf que, comme souligné dans l’article cité plus haut, et pour lequel le thème du vaccin est idéal, on comprend l’importance d’avoir une population correctement informée et capable d’avoir un point de vue critique factuel.</p>
<p><em><code class="language-plaintext highlighter-rouge">"Ne proposer que des réponses scientifiques à des questions qui sont aussi politiques, c’est être en partie à côté de la plaque."</code></em></p>
<p>De plus, les avancées scientifiques et techniques appartiennent à la société. Elles constituent un socle de connaissances qui se doit d’être accessible à tout un chacun.
Or, rendre les connaissances scientifiques et techniques accessibles ce n’est pas que partager une nouvelle en adaptant son langage, en vulgarisant le jargon scientifique et technique. C’est aussi partir des connaissances et des intérêts du public auquel on s’adresse, c’est se mettre à leur niveau d’écoute et leur permettre d’étayer leurs connaissances et de nourrir leur curiosité. C’est donner des outils de compréhension, des espaces de dialogue, des moments de partage. C’est donc connaître les publics auxquels on s’adresse. Leurs particularités, leurs spécificité. Reconnaître que certains publics sont plus enclins à écouter un message scientifique que d’autres, ne serait-ce que par des centres d’intérêt divergents. Mais c’est aussi considérer toute une frange de la population habituellement peu prise en compte.</p>
<p>Il existe des groupes de réflexion autour de la communication scientifique et qui tentent de répondre à ces diverses questions du support de l’information, des outils de communication, de la place des réseaux sociaux. Par exemple, sur Toulouse, France, des rencontres mensuelles se tiennent à se sujet et un compte-rendu des échanges est aussi disponible. Plus d’infos <a href="https://www.echosciences-sud.fr/communautes/les-brasseurs-de-sciences">ici</a>.</p>Andrea Alamiaartipago@gmail.comSuite à une conversation avec des collègues (i.e. des chercheur,s qu’ils soient statutaires, en post-doc ou en doctorat) à propos de la vulgarisation scientifique mais aussi de l’enseignement des sciences à l’école (primaire et secondaire); et à la lecture d’un article sur la controverse des vaccins (lien), et dont je cite une des phrases qui résume assez bien l’idée de l’article en question,